La pavillon de plage De Golf, au bout du boulevard de Scheveningen, a connu de nombreux rebondissements.

2019, on annonce l’arrivée d’un Hard Rock Café sur le boulevard. Seul hic, le bâtiment prévu doit pouvoir être démonté comme tous les pavillons de plage.

2020, le bâtiment est bien là, finalement il est fixe, mais point de Hard Rock Café.

2021, c’est un club et restaurant, Soulsistah Beach, qui doit y prendre place. Aucun travaux n’est effectué à l’intérieur et aucun loyer n’est payé : la dette s’élève à près d’un demi-million d’euros.
Les propriétaires sont soupçonnés de blanchir de l’argent sale et la société Soulsistah Beach est déclarée en faillite.

Le bâtiment reste ensuite désespérément vide, tel un fantôme de bord de mer, mais un fantôme qui aura coûté très cher à la municipalité et fait couler beaucoup d’encre.

1er juillet 2024  : ouverture prévue pour le restaurant éphémère Silver Beach Club.

« Nous travaillons sur le bâtiment de Scheveningen depuis trois ans. Le plan était d’ouvrir un restaurant avec un lieu d’événement au-dessus. Mais nous n’avons pas pu le faire financièrement », a déclaré Ralph Burger, organisateur des soirées « Never Go Home Again ».
La solution choisie est donc un restaurant qui ouvrira « d’abord pendant trois mois, uniquement au rez-de-chaussée », avec 120 places à l’intérieur et 250 sur la plage.
Si cela fonctionne le propriétaire envisage une ouverture à l’année, puis l’ajout de l’étage pour accueillir jusqu’à 1000 personnes.

Espérons que ce projet tienne la route et se concrétise réellement, mais à ce jour, les travaux ne semblent pas avoir encore démarré…

Marie Desrivières

photo d’en tête : Marie Desrivières

Pour la quatrième année consécutive, la municipalité de La Haye et Sustainable The Hague offrent 1750 arbres gratuits aux résidents, aux écoles, aux clubs sportifs, aux entreprises et à d’autres organisations pour rendre la ville plus verte et plus agréable.

Vous souhaitez tenter votre chance, voici les conditions.

• du 27 mai au 22 juillet, remplissez le formulaire et si votre demande est acceptée, vous recevrez votre arbre ainsi que les instructions de plantation à l’automne.
• en tant que particulier vous avez le droit à un arbre si vous avez l’espace suffisant (et privé) pour le planter. Si vous êtes locataire, vous pouvez en faire la demande avec l’accord du propriétaire.
• si vous faites une demande conjointe, au nom d’une VVE par exemple, vous pourrez obtenir un arbre par foyer (avec un maximum de 10 arbres).
• une école, une association, un club sportif, peut obtenir jusqu’à 10 arbres.
• le nombre d’arbres est limité à 1750. Si le nombre de demandes est supérieur, les quartiers suivants seront prioritaires : Laakkwartier, Spoorwijk, Schilderswijk, Transvaal, Stationsbuurt / Rivierenbuurt.
• vous pourrez choisir parmi différentes espèces d’arbres mais vérifiez bien leurs caractéristiques car certaines variétés peuvent atteindre 30 mètres de haut.

Pour en savoir plus et faire votre demande, rendez-vous sur le site du projet.

Marie Desrivières

L’orme est un « véritable arbre de La Haye », explique Sander Meershoek de la Green Company.
La ville compte environ 123 500 arbres urbains, dont 14 100 ormes. « L’orme détermine en grande partie notre paysage de rue. Il appartient à notre ville : cette espèce d’arbre tolère un sol pauvre en nutriments et résiste bien à la brise marine salée. Il se débrouille bien dans notre ville au bord de la mer, à condition qu’il reste en bonne santé. »

La ville administre le vaccin tous les ans en mai, à une période de début de croissance, car la maladie peut être mortelle pour les arbres : « Il s’agit d’une maladie fongique hautement contagieuse et mortelle, qui est propagée par la coléoptère de l’orme. Il pond des œufs derrière l’écorce d’un orme malade. Ils éclosent au printemps et les coléoptères creusent ensuite des tunnels derrière l’écorce. »

La Haye a été la première ville des Pays-Bas à vacciner ses arbres il y a 25 ans.

Toute personne qui voit un orme malade (reconnaissable à ses feuilles sèches et sèches) est priée de contacter la municipalité.

Marie Desrivieres
source : AD

Fin des cartes Maestro et V-Pay et du paiement iDEAL

Cela prendra quelques années, mais les banques néerlandaises vont progressivement remplacer leurs cartes Maestro et V-Pay par des cartes Visa Debit et Debit Mastercard.
Cela devrait nous permettre de payer plus facilement et partout, et cela permettra surtout aux touristes ou nouveaux arrivants de payer ici avec leur carte d’origine.

Quant à iDEAL utilisé pour payer en ligne, il sera remplacé par le paiement par carte avec saisie du numéro de carte, de la date d’expiration et du code de sécurité avec l’application de votre banque.

Fin de l’adoption à l’étranger

Le ministre de la Protection Juridique, Franc Weerwind, a interdit toutes les adoptions à l’étranger à la suite d’une motion du Parti socialiste (PS) soutenue par une majorité de députés.

L’adoption avait déjà été limitée à huit pays en 2022 : les Philippines, la Hongrie, le Lesotho, Taïwan, la Thaïlande, l’Afrique du Sud, la Bulgarie et le Portugal. Ces restrictions faisaient suite à la publication d’un rapport qui dénonçait des abus dans le système d’adoption international, notamment de la corruption et des enlèvements d’enfants.

Weerwind a reconnu que l’arrêt des adoptions à l’étranger aura un impact important sur les personnes impliquées dans les procédures d’adoption « à la fois aux Pays-Bas et dans les pays d’origine, les partenaires de la chaîne d’adoption, ainsi que pour les relations internationales » mais que la fin de la procédure d’adoption se ferait « avec le plus grand soin ».

Le Sénat vote en faveur du plafonnement des cours en anglais dans les universités

La mesure a été votée à la majorité mardi et permettra aux universités de fixer un nombre maximum d’étudiants inscrits à des cours de premier cycle enseignés en anglais.

Le ministre sortant de l’Éducation, Robbert Dijkgraaf, a soumis un projet de loi au Parlement l’année dernière visant à limiter le nombre d’étudiants internationaux en promouvant le néerlandais comme langue principale de la scolarité.

Il a également déclaré qu’il était important de s’assurer que les Pays-Bas étaient toujours en mesure d’attirer des étudiants et des tuteurs étrangers de haute qualité.
« Les Pays-Bas ont besoin des avantages de l’expertise », a-t-il déclaré. « Nous ne pouvons pas nous passer des talents internationaux, que ce soit pour la science, le marché du travail ou la qualité des cours eux-mêmes. »

Vers moins d’expats à La Haye ?

Le responsable du logement de La Haye, Martijn Balster, estime que « les expatriés font grimper les prix et rendent le logement inabordable ».

Il appelle à de nouvelles règles qui obligeraient les entreprises à fournir un logement à leurs travailleurs internationaux avant qu’ils ne s’installent dans la ville.

Selon lui, les logements dans les quartiers les plus chers sont achetés de plus en plus souvent par des expatriés, et les propriétaires préfèrent également louer des meublés aux travailleurs internationaux.
« Dans les quartiers riches de la ville, on parle plus anglais et français que néerlandais. »

Alors que les travailleurs hautement qualifiés renforcent l’économie et correspondent au profil international de La Haye, Balster reproche également au « grand pourcentage d’expatriés [de faire] pression sur la cohésion sociale » en n’apprenant pas la langue et en ayant des avantages fiscaux.

Cet avis est partagé par de nombreux politiques, dont Pieter Omtzigt, chef du parti Nieuw Sociaal Contract, qui a déclaré il y a quelques mois que « les expatriés dirigent le marché [du logement] à Amsterdam » et qu’il souhaitait abolir le 30% regeling, ou déduction des 30%.

Marie Desrivieres

Une nouvelle tour au Binnenhof. Avez-vous remarqué cette tour composée d’échafaudages gris et jaunes qui prend forme juste à côté du Binnenhof ? Depuis fin avril, la construction de ce belvédère ne passe pas inaperçue. À partir de début juillet, vous pourrez gravir les marches de cette tour d’observation pour contempler la ville du haut de ses 28 mètres et également en profiter pour observer la rénovation du Binnenhof.

Aller au cinéma les yeux fermés. C’est une expérience inhabituelle que propose la chaîne de cinéma Pathé dans cinq de ses établissements dont celui du Buitenhof à La Haye : des sound sessions pour écouter avec la plus haute qualité sonore des "classiques", allant de Miles Davis à Daft Punk. Les spectateurs se verront offrir des masques occultants au début des séances qui débuteront le 30 mai. Plus d’information ici.

Du 15 mai au 1er octobre, des règles plus strictes s’appliquent aux animaux sur la plage, et en particulier aux chiens. Sur certaines plages, pendant la journée, il faudra les tenir en laisse. Plus d’info ici.

La mairie est en train de changer les équipements sportifs qui se trouvent dans le Westbroekpark. Vous avez jusqu’au 21 mai pour donner votre avis sur vos appareils préférés.

La saison de la tulipe vient définitivement de se terminer avec la fermeture du jardin botanique Keukenhof ce dimanche 12 mai. Depuis deux semaines déjà, à en croire les derniers touristes, les fleurs n’étaient pas en grande forme. Selon le NL Times, beaucoup de visiteurs mécontents ont posté des vidéos montrant des parterres de fleurs fanées. "N’allez pas á Keukenhof en mai", a même conseillé l’un d’entre eux.

Malgré ces inconvénients, le parc de 32 hectares attire plus d’un million de touristes chaque année pendant les deux mois d’ouverture. Cette année, il fêtait également ses 75 ans d’existence. Le jardin a été créé en 1949 par un groupe de cultivateurs et d’exportateurs de tulipes afin d’y exposer leurs produits. Il est devenu aujourd’hui un lieu incontournable du tourisme aux Pays-Bas et la vitrine d’une industrie florissante.

Avec environ 3 milliards de tulipes vendues chaque année, les Pays-Bas restent le plus grand producteur au monde, et près de neuf tulipes sur dix sont expédiées à l’étranger. 90% des tulipes vendues dans les magasins ne sont pas produites dans les champs, mais en intérieur, dans de gigantesques serres. On est loin de l’image romantique qu’offre Keukenhof.

Clin d’oeil à des fleurs qui ne fanent jamais : Lego vient d’ouvrir son tout premier magasin de fleurs baptisé “The Botanical” à Utrecht. La marque a lancé depuis quelques temps déjà, une collection originale de fleurs en briques à construire soi-même qui a le vent en poupe. The Botanical est le premier magasin dédiée à cette thématique.

Tous les ans, le 4 mai, à 20h, les Pays-Bas observent deux minutes de silence pour rendre hommage aux Néerlandais tombés pendant la Seconde Guerre mondiale et également à toutes les victimes des guerres et des conflits dans le monde. C´est le jour national du Souvenir (Dodenherdenking) pendant lequel de nombreuses commémorations ont lieu dans tout le pays. Le lendemain, le 5 mai, on fête le jour de la Libération (le Bevrijdingsdag).

LE JOUR DU SOUVENIR :

Le 4 mai, la principale commémoration nationale a lieu sur la place du Dam à Amsterdam en présence du Roi et de la Reine. Il y a également une importante cérémonie à La Haye au Waalsdorpervlakte dans les dunes de Meijendel, près de Scheveningen, où plus de 250 résistants néerlandais ont été exécutés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ce jour-là, à minuit, le Bevrijdingsvuur (Flamme de la Libération) est allumée à Wageningen, lieu la signature de la capitulation des troupes allemandes en 1945. Elle est ensuite acheminée dans 200 communes néerlandaises par plus d´un millier de coureur. Avec cette flamme, le Bevrijdingsdag (Jour de la Libération) peut démarrer.

LE JOUR DE LA LIBÉRATION :

“Le Feu de Libération est le symbole de l’unité nationale et de la vie en paix et en liberté. Dans la nuit du 4 au 5 mai, le maire de Wageningen allume la flamme devant l´hôtel de Wereld oú a été signée la reddition. (...) Depuis ce lieu historique, le feu pénètre dans le territoire. Il s’agit d’un moment important pour les Pays-Bas dans la transition entre la commémoration du 4 mai et la célébration de la liberté acquise le 5 mai,” explique le site officiel du comité national du 4 et 5 mai.

Chaque année, de nombreux festivals sont organisés le 5 mai dans tout le pays, et même des repas de la liberté “Freedom Meal”. Selon le site officiel, “les Fêtes de la Libération sont un nom bien connu aux Pays-Bas depuis plus de 30 ans. Chaque année, le 5 mai, quatorze Fêtes de la Libération sont organisées : une dans chaque province ainsi qu´à Amsterdam et La Haye. Environ un million de personnes participent à ces fêtes, ce qui en fait l´un des plus important événement culturel aux Pays-Bas”.

Si vous avez manqué les célébrations qui s’organisent le 4 et 5 mai, ne vous inquiétez pas… Il y a également beaucoup d’événements les semaines qui précèdent et qui suivent ces commémorations. Nous vous invitons à aller voir de plus près tout ce qui aura lieu cette année à La Haye ici.

Laisser la nuit ses enfants seuls en forêts… Cela pourrait ressembler au début d’un mauvais conte de fée. C’est pourtant une pratique assez répandue aux Pays-Bas. Dès que le printemps arrive, le "dropping" reprend. Issue du scoutisme, cette tradition néerlandaise continue de surprendre les non-initiés.

Le "dropping", pratiqué la plupart du temps dans le cadre de camp scout, consiste à laisser des adolescents souvent âgés d’au moins 11-12 ans dans la forêt la nuit sans leur téléphone ni la supervision d’un adulte afin qu’ils se débrouillent, ensemble et par leurs propres moyens, pour revenir au campement.

Cette pratique a fait déjà beaucoup parler d’elle. Le buzz a été causé par un article publié en juillet 2019 dans le New York Times intitulé « A peculiarly Dutch summer rite : children abandonned in the night woods ». La journaliste Ellen Barry y décrit ce rituel cher aux Néerlandais qui, comme elle le note, ont une philosophie bien à eux en ce qui concerne l’éducation des enfants : « The Dutch- it is fair to say – do childhood differently ».

Lors de sa publication, l’article entraîne de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, surtout de l’autre côté de l’Atlantique. Certains dénoncent des pratiques parentales proches de l’inconscience. D’autres y voient l’exemple d’une éducation où l’enfant apprend à être autonome et à se débrouiller tout seul.

Cinq ans après l’article du New York Times, le "dropping" est devenu un sujet à traiter quand les beaux jours arrivent. Cette année n’échappe pas à la règle. En avril, la journaliste Jane Sebbar y consacre un article dans Slate et France Info en a fait une chronique.

Cette pratique est même arrivée jusqu’aux oreilles d’une journaliste et romancière américaine Nina Siegal vivant à Amsterdam, qui s’est inspirée du "dropping" pour écrire son roman à suspense You’ll thank me for this.

Le 27 avril, le roi Willem-Alexander fête son anniversaire, et nous avec puisque ce jour est férié dans tous les Pays-Bas.

Cette année Sa Majesté le Roi assistera à la célébration de la fête du Roi avec les membres de la Famille Royale à Emmen, dans la province de Drenthe.

À La Haye, voici le programme des festivités.

• le 26 avril, Koningsnacht

Le festival The Life I live est organisé tous les ans gratuitement depuis 2011. De nombreux artistes sont à retrouver le 26 avril au Buitenhof, Noordeinde, Lange Voorhout et au Hofvijver de 19h à 1h.

Cette nuit est également l’occasion pour de nombreux bars du centre-ville de faire venir des artistes en concert et des DJs

• Koningskermis et kinderkermis

  

  La grande foire est de retour, la King’s Fair, et elle est à retrouver sur le Malieveld. Ouverte depuis le 5 avril, elle s’arrête le 27 avril à minuit.

Une plus petite (foire aux enfants) se trouve sur la Frederik Hendriklaan, du 19 avril au 5 mai.

• Vrijmarkten

  

  Le Jour du Roi c’est la grande journée des marchés aux puces. De 9h à 16h tout le monde est autorisé à vendre sur le trottoir, il y en a partout et pour tous les goûts.

• Geraniummarkt

  

Le marché de géranium sur le Lange Voorhout est une véritable tradition le Jour du Roi pour de nombreux habitants de La Haye. Le 27 avril, le Lange Voorhout sera rempli de géraniums et d’autres plantes et fleurs. Visite libre de 8h30 à 17h30.

Ce jour-là vous pouvez aussi

• faire une croisière en bateau
• vous habiller en orange
• accrocher le drapeau néerlandais devant chez vous
• boire et manger orange : vous avez certainement déjà remarqué les têtes de gondoles dans vos supermarchés qui vous invitent à acheter toutes sortes de gâteaux orange.

Le plus célèbre d’entre eux est le tompouce : on peut le trouver chez Hema ou tenter la recette maison.

Pensez également à vérifier l’état des transports et des routes avant de vous déplacer.

Vous savez (presque) tout, maintenant place à l’Oranjegekte !

Marie Desrivieres

Crédit photo en-tête : ©RVD