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Visite & Histoire - Quartiers de La Haye

Willem De Zwijgerlaan

Chaque mois, au fil des afterworks, Koentje nous fait découvrir un quartier de La Haye.
Ce mois-ci : Willem De Zwijgerlaan, une route urbaine du Statenkwartier.
Mais qui est ce Guillaume de Taciturne ?

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Quelques anecdotes :

  • Son surnom "Le Taciturne“ : Guillaume d’Orange n’a été surnommé Le Taciturne qu’après sa mort. Ironiquement, il n’était pas du tout silencieux. Ce surnom provient probablement d’une erreur de traduction de l’historien Emanuel van Meteren, qui a mal interprété une remarque du cardinal Granvelle. Dans les lettres du cardinal, il est décrit comme Guillaume le rusé.
  • Les lettres secrètes : Guillaume d’Orange était passé maître dans l’art d’envoyer des lettres secrètes. Il utilisait souvent de l’encre invisible et des codes pour dissimuler ses messages aux yeux de l’ennemi. Cela a fait de lui un adversaire redoutable pour les Espagnols pendant la guerre de Quatre-vingts ans.
  • La statue : La statue équestre de Guillaume le Taciturne à La Haye, dévoilée en 1845 au palais de Noordeinde, a suscité une vive controverse. La statue, conçue par le sculpteur français Emile de Nieuwerkerke, était considérée comme un symbole de nationalisme à une époque où les Pays-Bas luttaient pour leur identité nationale.
  • Le sauveur de la bibliothèque : Jan van Boetzelaer était également un grand amateur de livres et de connaissances. Lorsqu’un incendie s’est déclaré dans la bibliothèque municipale de La Haye, il a été l’un des premiers à intervenir. Grâce à sa rapidité d’action et à son leadership, de nombreux livres et manuscrits de valeur ont pu être sauvés. En hommage à ses efforts, l’une des salles de lecture de la bibliothèque porte son nom.
  • La négociation intelligente : lors d’une négociation importante avec l’ambassadeur d’Espagne, Van Boetzelaer a utilisé sa connaissance de la culture espagnole pour obtenir un accord favorable pour les Pays-Bas. Il avait appris que l’ambassadeur espagnol avait un faible pour le fromage hollandais, et il s’est assuré qu’il y ait une abondance de fromage pendant les négociations. L’ambassadeur a été tellement impressionné qu’il a accepté les conditions de Van Boetzelaer.
  • La mission diplomatique : Jan van Boetzelaer était un diplomate expérimenté et était souvent envoyé en mission importante. Au cours de l’un de ses voyages en France, il a réussi à résoudre un conflit entre les délégations commerciales néerlandaise et française en organisant un festin au cours duquel les deux parties se sont réunies et ont réglé leurs différends autour du vin et de la musique. Son charme et son sens de la diplomatie lui valent d’être apprécié tant par ses collègues que par ses adversaires.