La goutte au nez à cause du froid ? Dépassé ! Place aux allergies saisonnières ! A nous le nez bouché, le nez qui coule, la gorge qui gratte, les yeux qui pleurent et autres joyeusetés.
Et pour certains d’entre nous, qui dit nouveau pays dit nouvelles allergies.

Voici la liste des potentiels agresseurs, avec leur nom vernaculaire, leur nom latin et la traduction en néerlandais, bien pratique pour informer son médecin ou pharmacien :

• Janvier  : noisetier (Corylus avellana/hazelaar)
• Février  : aulne blanc (Alnus incana/witte els) et aulne noir d’Europe (Alnus glutinosa/zwarte els), tous deux hautement allergisants

  

• Mars/Avril : saule des vanniers ou osier vert (Salix viminalis/katwilg), bouleau (Betula/berk), celui qui cause le plus d’allergies, et peuplier canadien (Populus canadensis/Canadapopulier)
• Avril/Mai : If commun (Taxus baccata/ijf ou venijnboom), charme commun (Carpinus betulus/haagbeuk), hêtre commun (Fagus sylvatica/beuk), chêne pédonculé (Quercus robur/zomereik), et frêne commun (Fraxinus excelsior/es)
• Juin  : pin sylvestre (Pinus sylvestris/grove den ou pijnboom), châtaignier (Castanea sativa/tamme kastanje), et tilleul commun (Tilia vulgaris/Hollandse linde)
• Septembre  : cèdre (Cedrus/ceder) pour finir l’année en beauté avec un pollen assez allergisant

En plus des arbres, il ne faut pas oublier les 150 espèces d’herbes qui fleurissent de mai à septembre, parfois en même temps, pour un formidable cocktail de pollen.
Et quand les températures remontent, les acariens font également leur retour…

Quelques précautions peuvent cependant alléger les symptômes : se laver régulièrement les mains et se doucher le soir pour enlever les allergènes collés sur la peau et les cheveux, passer l’aspirateur et faire la poussière plus souvent, changer les draps une fois par semaine, surveiller le niveau de pollen sur les sites ou applications locaux et enfin faire le stock de spray nasal et d’antihistaminique.