A voir, à faire

26 janvier 2023

Découvrez "Waddenzee", la mer des Wadden et sa région

Découvrez "Waddenzee", la mer des Wadden et sa région

Saviez-vous que les Pays-Bas abritent dix sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO ? Des sites uniques qui témoignent de l’histoire du pays et des réalisations des Néerlandais dans les domaines de la gestion de l’eau, de la société civile et de la création du territoire… La rédaction de l’Accueil a souhaité vous présenter chacun d’entre eux en espérant que vous pourrez y picorer une ou deux bonnes idées de week-end. Cette série débute avec l’incroyable "Wadenzee", la mer des Wadden et sa région, unique au monde et à quelques encablures d’ici !


Elle fait la fierté des Néerlandais. Entre Den Helder aux Pays-Bas et Esbjerg au Danemark, à quelques 132 petits km d’Amsterdam, se trouve ce territoire d’une valeur écologique sans équivalent, peuplé par 10 000 espèces végétales et animales différentes, dont les mammifères marins. Il est notamment une étape indispensable pour des millions d’oiseaux à l’époque de leur migration. Cette richesse écologique est le résultat de plusieurs facteurs environnementaux qui contribuent à donner un fort taux de salinité, d’oxygène et de lumière. Une alchimie magique en quelque sorte...

Univers vraiment à part, on dit que la région possède deux visages, celui de l’eau à marée haute, et celui du sable à marée basse. Telles les perles d’un chapelet, cinquante îles et îlots jonchent les eaux peu profondes de la mer des Wadden. Au commencement de cet archipel, se trouvent les cinq îles néerlandaises, chacune dotée d’une atmosphère et d’un caractère qui lui sont propres. Texel, Vlieland, Terschelling, Ameland et Schiermonnikoog sont les cinq îles "frisonnes".


5 îles, 1 000 possibilités

La météo, le vent et l’eau offrent ici une nature sauvage exceptionnelle, vous l’aurez compris, mais comment l’aborder ? Outre le vélo, la marche, l’ornithologie, la (para)voile, le (kite)surf, le kayak, la natation, le ski nautique, l’une des activités les plus populaires des îles des Wadden, reste sans doute le "wadlopen" ou traversée à gué, qui vous permet, accompagné d’un guide… de marcher sur les eaux et de contempler à perte de vue les zones intertidales séparant les îles ou les îles et le littoral. Paysage dynamique sans égal, vous y verrez un vaste réseau de chenaux alternant avec des bancs de sable découverts ou se trouvent des moulières, des vasières riches en éléments nutritifs, des prés-salés étendus, mais aussi des plages et dunes de sable blanc et par endroits des prairies d’herbes marines ondulantes.

Comme souvent, dans ce genre d’endroit sauvage où l’Homme se met en retrait derrière une nature toute puissante, on y rencontre des habitants amoureux, fiers et dévoués, qui ont à cœur de partager leur trésors avec les visiteurs. Dès lors, c’est une multitude de possibilités qui s’offrent à vous. Quelques exemples d’activités spécifiques proposées :

  • Kiekkaaste, une des cabanes d’observation
    Depuis ce perchoir de luxe, vous observez les oiseaux et profitez d’une superbe vue sur les vasières du Dollard, un bras de mer situé sur la frontière avec l’Allemagne. Devant vous, s’étaleront des centaines de bécasseaux variables et avec un peu de chance, quelques phoques. Un panorama des plus pittoresques.
  • Au centre d’infos Afsluitdijk Wadden Center, vous apprendrez tout sur l’éternel combat des Néerlandais contre l’eau. Ce remarquable édifice constitue le point de départ idéal de votre exploration. À l’intérieur, vous découvrirez les astucieuses innovations et solutions pratiques imaginées par les Néerlandais, telles que les polders, les digues et les barrages. Ne manquez pas de faire un tour sur le toit pour profiter d’une vue imprenable sur la mer des Wadden, le IJsselmeer et l’Afsluitdijk.
  • La tête hors de l’eau grâce aux buttes et aux tertres
    Plus au nord, entre le ciel et l’horizon, se dressent des centaines de monticules hérités d’un lointain passé. Il s’agit de tertres (en Frise) et de buttes (dans la province de Groningue), des élévations artificielles élevées à la main le long de la côte. Une solution intelligente à l’époque où les digues n’existaient pas encore pour protéger les habitants de la volonté impitoyable des eaux.
  • Goûtez aux Wadden !
    Vent dans les cheveux, sable sur les bottes en caoutchouc, beauté sauvage à perte de vue et portable éteint, ça y est, tous vos sens sont en éveil et vous avez grand faim ! Rien de mieux que de réunir les éléments de votre propre repas lors d’une belle promenade, non ? Participez alors à la Foodwalk entre Den Andel et Warffum. Cet itinéraire d’environ 6,5 km traverse le paysage de Groningue.

| En savoir +
Alors, tenté ? Dépaysement (et brushing flingué) garantis !

Il est possible de rejoindre les îles grâce à des ferries depuis le continent. La traversée dure environ de 45 min. Au printemps et en été, les îles sont également connectées entre elles grâce à des ferries mis à disposition en ces périodes, ce qui n’est pas garanti le reste de l’année.

Une mine d’infos, les itinéraires et activités à découvrir ici & ici
- Fabienne Laroque -

Photos © Wadden see world heritage & Holland national Park


Les autres sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco à découvrir :

La galerie d'images liée à cette page est réservée aux membres de l'association.

20 janvier 2023

La face cachée de Mondrian - Du 14 janvier au 21 mai 2023

La face cachée de Mondrian - Du 14 janvier au 21 mai 2023

On connaît Mondrian à travers ses œuvres bien sûr (à voir et revoir au Kunstmuseum), mais également ses portraits officiels, où il apparaît toujours sérieux, costume trois pièces, regard droit, impassible.

L’exposition actuelle au Fotomuseum Strike a Pose | Mondrian and Photography, du 14 janvier au 21 mai 2023, nous montre une toute autre image de l’artiste.


Ce sont 70 photos, dont beaucoup jamais exposées au public, qui présentent Mondrian dans sa vie de tous les jours, avec sa famille, ses amis, aux Pays-Bas, en France ou à New York.

Il y apparaît tour à tour facétieux, charmeur ou décontracté, tout le contraire de l’image qu’il a toujours volontairement cultivée.

Profitez de votre visite au Fotomuseum, pour aller voir l’exposition de Judith Joy Ross, Portaits of America (jusqu’au 26 mars seulement !) qui rassemble 150 portraits des années 70 à nos jours.

Elle met en lumière en grande partie la Pennsylvanie où elle est née et où elle vit encore, avec des séries sur les métiers, la jeunesse, les soldats, les politiques, etc.

Sa technique d’impression directement à la lumière du soleil donne des tons doux de brun, violet et gris à ses photos, ainsi qu’une ambiance souvent mélancolique.

Je vous recommande également l’exposition, trop courte à mon goût, de l’artiste indien Arko Datto, Kings of Bereft Land, sur les effets du changement climatique et de la montée des eaux dans le Delta du Gange.

Et toutes ces merveilleuses expos sont gratuites avec la Museumkaart, alors n’hésitez plus !

Marie Desrivieres
20 janvier 2023

Habitat & Santé à La Haye : Conférence THIC - 26 janvier 2023

Habitat & Santé à La Haye : Conférence THIC - 26 janvier 2023
©thehagueinternationalcenter

Comment acheter ou louer une maison ? Obtenir un prêt hypothécaire ? Que faire en cas d’urgence médicale ?
Organisé par The Hague international center, l’événement Connect est un marché de l’information pensé pour tous les nouveaux arrivants.

Ne manquez pas le prochain Connect qui aura pour thèmes : le logement et la santé.

| Rendez-vous le 26 janvier 2023
18h00-20h00. Ouverture des portes à 17h45 
Nutshuis, Riviervismarkt 5, La Haye 
Inscriptions ici.

- Fabienne Laroque -

20 janvier 2023

Expostion Vermeer, un succès annoncé - Du 10 février au 4 juin 2023

Expostion Vermeer, un succès annoncé - Du 10 février au 4 juin 2023
100 000 billets déjà vendus un mois avant le coup d’envoi de l’exposition « Vermeer » au Rijksmuseum (Amsterdam) ! Selon le musée, il n’y a jamais eu autant d’intérêt avant l’ouverture d’une exposition. Elle accueillera les visiteurs du 10 février au 4 juin.

Pour faire face au nombre record de visiteurs attendus, le musée restera ouvert jusqu’à 22 heures les jeudis, vendredis et samedis (18 heures les autres jours).

L’œuvre de Johannes Vermeer (1632-1675) est surtout connue pour ses subtiles scènes d’intérieur et son utilisation de la lumière vive. L’exposition réunira 28 des 37 œuvres connues de l’artiste, qui a vécu à Delft. Elle exposera des chefs-d’œuvre tels que La jeune fille à la perle, Le Géographe, Femme écrivant une lettre et sa servante, et La femme à la balance. La Jeune fille à la flûte est la propriété de la National Gallery, qui prête trois autres tableaux du maître du XVIIe pour l’occasion. Seront également exposées des œuvres de Vermeer provenant du Louvre à Paris, de la Frick Collection et du Metropolitan Museum of Art de New York. Le Rijksmuseum expose des tableaux qui n’ont jamais été vus aux Pays-Bas auparavant, comme la Liseuse à la fenêtre, récemment restauré. Le Mauritshuis prête l’œuvre Girl with a Pearl Earring, qui a été prise pour cible par des activistes climatiques à la fin du mois d’octobre 2022. Le musée de La Haye a également fourni l’œuvre Vue de Delft.

Le groupe Culture de l’Accueil propose une conférence pour préparer la visite. Elle aura lieu en présentiel (Het Couvéehuis, Frankenslag 139) le vendredi 10 février de 11h00 à 12h30, sur inscription (à partir du 27 janvier 2023). Cette exposition n’accueille pas de visites groupées, chacun sera donc invité à prendre ses billets à titre individuel, un rendez-vous pouvant être planifié, le cas échéant, pour profiter ensemble du parcours.


Pour en savoir +
13 janvier 2023

Compter les cigognes

Compter les cigognes

Tous les ans, ornithologues amateurs ou simples curieux peuvent participer au comptage des cigognes.

Cette année le relevé, organisé par l’association STORK, s’effectue ce week-end.

Les participants doivent fournir le lieu, le nombre de cigognes observées et les numéros de bagues.
« En lisant les anneaux avec un télescope, nous savons que non seulement les vieilles cigognes ne migrent plus, mais aussi les cigognes de tous âges. »

La transmission de ces relevés peut se faire de différentes manières : sur le site waarneming.nl (où vous pouvez répertorier tous les oiseaux que vous observez), via un e-mail avec les données de comptage à wintertelling2023@ooievaars.eu ou par téléphone (06 20 97 81 85).

En 2022, 986 cigognes ont été recensées aux Pays-Bas par 836 observateurs.

Au milieu des années 70, l’oiseau avait pratiquement disparu du pays, mais grâce à un programme spécial de sauvetage, les cigognes des Pays-Bas ne figurent plus sur la liste rouge.

Pour en savoir plus sur le lien entre cet étonnant échassier et la ville de La Haye, je vous invite à lire ou relire cet article.

Marie Desrivieres
13 janvier 2023

La Haye, musée à ciel ouvert

La Haye, musée à ciel ouvert

Le site Street Art Cities vient de publier la sélection ultime des meilleures réalisations 2022 à travers le monde. 100 œuvres de 92 villes et 30 pays différents ont été nommées. Parmi elles, l’immense œuvre de l’artiste colombienne Gleo, à La Haye.

La réalisation est pour le moins surprenante. Sur un mur de de 700 m2 sur le Troelstrakade (Willem Dreespark) à Moerwijk, l’artiste a réalisé l’une des plus grandes peintures murales des Pays-Bas. Eperdument amoureuse des fleurs du XVIIe siècle d’Ambrosius Bosschaert (à voir au Mauritshuis), elle a tout naturellement choisi cette œuvre comme source d’inspiration pour sa réalisation.

Muraliste populaire en Amérique du Sud, Gleo œuvre partout dans le monde. Pour découvrir la liste des "meilleurs œuvres 2022 », c’est par ici. Votez pour Gleo bien sûr !

Street Art par Gleo à La Haye
Ambrosius Bosschaert
©Mauritshuis
©Mauritshuis
A La Haye, l’art, c’est aussi dans les rues : la ville a ainsi recensé tous ses points de street art et les a mis en carte, à découvrir sur : The Hague street art.

Fabienne Laroque

13 janvier 2023

Le son du cinéma

Le son du cinéma

Sans musique, un film serait une expérience totalement différente. On a tous en tête les airs d’Ennio Morricone, de la Panthère rose ou encore du Parrain. Venez-vous de les chantonner ? À quel point Jaws (Les dents de la mer) serait-il terrifiant sans son, à quel point Star Wars serait-il épique sans sa partition orchestrale ? C’est autour de ce magnifique thème que Filmhuis a bâti une exposition sonore et visuelle pour notre plus grand plaisir.

Ta, da, tadaa, ta, da daaaa...
©Filmhuis
©Filmhuis

Toutes les bandes sonores étaient initialement publiées sur des disques vinyle avec de magnifiques pochettes que Filmhuis a rassemblé pour une une exploration sonore et visuelle de l’histoire de la musique de film. L’exposition commence par des musiques de films du début du XXe siècle et se termine dans les années 1980, lorsque le CD est arrivé et que les pochettes de disques ont disparu. Mais il y sera aussi question du son au temps du cinéma muet. Sur place, scannez les QR codes affichés à chaque vitrine pour écouter et replonger dans l’ambiance des films. En ligne ou sur place à la maison du cinéma Filmhuis, d’incroyables trésors à (re)découvrir !
Fabienne Laroque

The sound of cinema, exposition sonore et visuelle pour tous les amoureux du cinéma. Filmhuis, La Haye.

13 janvier 2023

Cinéma : votre programmation de janvier

Cinéma : votre programmation de janvier

Cinéma toujours, avec une programmation variée et intéressante pour ce mois de janvier à Filmhuis. Vu le temps annoncé ces prochains jours, ce peut être une riche idée.

L’étrange Triangle of sadness, Palme d’or 2022.
©Filmhuis

De Triangle of Sadness, Palme d’or du suédois Ruben Östlund à Mullholand Drive de l’intrigant David Lynch, Filmhuis vous propose une sélection internationale de films anciens ou récents, diffusés pour la plupart en version originale avec sous-titres néerlandais ou anglais, au choix.

Dans la catégorie des films français, rediffusion de Trois couleurs : bleu avec Juliette Binoche, premier volet de la trilogie dans laquelle Kieślowski fait référence aux trois idéaux de la période révolutionnaire française : liberté, égalité et fraternité. Plus récents, Rodeo de Lola Quivoron et surtout, La nuit du 12 de Dominique Moll, un polar très bien accueilli par la critique (voir bande annonce en fin d’article).
Fabienne Laroque

+ d’infos
Filmhuis : programmation du mois de janvier ici

13 janvier 2023

Journée des tulipes, un avant-goût de printemps

Journée des tulipes, un avant-goût de printemps

La Journée nationale des tulipes, chaque troisième samedi de janvier, marque le début de la saison des tulipes. Elle aura lieu cette année le samedi 21 janvier 2023 sur le Museumplein d’Amsterdam.

L’événement, célébré depuis 2012, change d’emplacement après s’être tenu sur la place du Dam. Aménagé en jardin temporaire géant, l’espace se couvre de 200 000 tulipes, où le public est invité à venir cueillir des fleurs gratuitement à partir de 13h.

La tulipe a fait la réputation des Pays-Bas, premier producteur au monde. Pour cet événement promotionnel qui ouvre la saison, un collectif de plus de 400 producteurs et sélectionneurs se mobilise. Cette année le thème choisi est « Typical Dutch » ("Typiquement hollandais"). « Nous allons en faire une fête hollandaise traditionnelle et espérons sincèrement que les images heureuses de tulipes et de dizaines de milliers de Néerlandais et de touristes se répandront bientôt dans le monde entier » se réjouit le président du TPN (Tulip Promotion Netherlands), Arjan Smit.

La saison des tulipes s’achève au mois de mai. Tout au long du printemps, d’autres activités permettent de profiter du pays devenu un immense champ fleuri : voir notre série sur les fleurs aux Pays-Bas

6 janvier 2023

Année 2023, année Escher

Année 2023, année Escher

Cette année La Haye fête les 125 ans de la naissance de Maurits Cornelis Escher avec non moins de 4 expositions qui lui sont consacrées.

Les quatre expositions se concentrent sur divers aspects de son travail :
3 ont lieu au Escher in Het Paleis
  • Escher : Eternity and Infinity, jusqu’au 12 février
  • The Man Who Discovered Escher : Samuel Jessurun de Mesquita, du 18 février au 1er Octobre
  • Just Like Escher, du 3 Novembre au 24 Mars 2024

Une rétrospective est également organisée au Kunstmuseum

  • Escher – Other World, du 18 février au 10 Septembre

Né le 17 juin 1898 à Leeuwarden et mort le 27 mars 1972 à Laren, M. C. Escher est un artiste néerlandais, connu pour ses gravures sur bois, manières noires et lithographies souvent inspirées des mathématiques et des motifs de l’art islamique. Au cours de sa vie, il a réalisé 448 estampes, et plus de 2 000 dessins et esquisses. Il a également illustré des livres, des tapisseries, des timbres et des œuvres murales.

En 1919, Escher intègre l’école d’architecture et des arts décoratifs de Haarlem. Il étudie brièvement l’architecture, avant de changer pour les arts décoratifs. Il y étudie sous la direction de Samuel Jessurun de Mesquita, un artiste avec qui il garde le contact jusqu’à ce qu’il soit tué avec sa famille par les nazis en 1944.
En 1922, Escher quitte l’école, ayant acquis une maîtrise du dessin et de la xylographie.

Il voyage ensuite à travers l’Europe : l’Espagne à deux reprises (l’Alhambra de Grenade et ses motifs répétitifs auront une grande influence sur son œuvre) et l’Italie, où il rencontre sa femme Jetta Umiker. Suite à la montée du fascisme, il part pour la Suisse, puis la Belgique et enfin un retour aux Pays-Bas en 1941, à Baarn.

Il réalise plusieurs œuvres de commande comme les panneaux en marqueterie de bois réalisés pour la mairie de Leyde en 1940-41 ou des illustrations pour les livres de ses amis.

Il attire l’attention du public et de la presse avec ses œuvres de plus en plus complexes et déroutantes, mais ne connaîtra le succès qu’à partir de 1951 suite à des articles dans Time et Life qui créent un véritable engouement aux États-Unis.

M.C. Escher est fait chevalier en 1955 puis il reçoit, en 1965, la récompense de la culture de la ville d’Hilversum, avant de recevoir un honneur royal en 1967.
Finalement, la première exposition rétrospective sur les travaux d’Escher a lieu en 1968 au musée du conseil de La Haye, à l’occasion de son 70e anniversaire.

Escher réalise sa dernière xylographie en 1969 : Serpents. Après cela, il continue à imprimer d’anciennes œuvres, mais il n’en crée pas de nouvelles.

Marie Desrivieres

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