Cette année La Haye fête les 125 ans de la naissance de Maurits Cornelis Escher avec non moins de 4 expositions qui lui sont consacrées.

Né le 17 juin 1898 à Leeuwarden et mort le 27 mars 1972 à Laren, M. C. Escher est un artiste néerlandais, connu pour ses gravures sur bois, manières noires et lithographies souvent inspirées des mathématiques et des motifs de l’art islamique. Au cours de sa vie, il a réalisé 448 estampes, et plus de 2 000 dessins et esquisses. Il a également illustré des livres, des tapisseries, des timbres et des œuvres murales.

En 1919, Escher intègre l’école d’architecture et des arts décoratifs de Haarlem. Il étudie brièvement l’architecture, avant de changer pour les arts décoratifs. Il y étudie sous la direction de Samuel Jessurun de Mesquita, un artiste avec qui il garde le contact jusqu’à ce qu’il soit tué avec sa famille par les nazis en 1944.
En 1922, Escher quitte l’école, ayant acquis une maîtrise du dessin et de la xylographie.

Il voyage ensuite à travers l’Europe : l’Espagne à deux reprises (l’Alhambra de Grenade et ses motifs répétitifs auront une grande influence sur son œuvre) et l’Italie, où il rencontre sa femme Jetta Umiker. Suite à la montée du fascisme, il part pour la Suisse, puis la Belgique et enfin un retour aux Pays-Bas en 1941, à Baarn.

Il réalise plusieurs œuvres de commande comme les panneaux en marqueterie de bois réalisés pour la mairie de Leyde en 1940-41 ou des illustrations pour les livres de ses amis.

Il attire l’attention du public et de la presse avec ses œuvres de plus en plus complexes et déroutantes, mais ne connaîtra le succès qu’à partir de 1951 suite à des articles dans Time et Life qui créent un véritable engouement aux États-Unis.

M.C. Escher est fait chevalier en 1955 puis il reçoit, en 1965, la récompense de la culture de la ville d’Hilversum, avant de recevoir un honneur royal en 1967.
Finalement, la première exposition rétrospective sur les travaux d’Escher a lieu en 1968 au musée du conseil de La Haye, à l’occasion de son 70e anniversaire.

Escher réalise sa dernière xylographie en 1969 : Serpents. Après cela, il continue à imprimer d’anciennes œuvres, mais il n’en crée pas de nouvelles.